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KENNETH WHITE

Définir, situer Kenneth White n’est pas chose aisée. Plusieurs formules ont circulé ces dernières années : «  Écossais d’origine, Français d’adoption  », «  Européen erratique  », mais elles n’ont qu’une validité approximative. C’est que White navigue, non pas à vue, mais d’un compas sûr, en dehors des zones de fréquentation habituelle. Puis il y a  l’immensité et la variété de son œuvre. Porteuse d’érudition multiculturelle, de philosophie occidentale-orientale et d’une force d’expression rare. Cette œuvre parcourt des territoires divers, en traversant les domaines séparés de l’essai, du récit et de la poésie. Dans cette «  lettre ouverte  », s’il s’adresse d’abord à un contexte pandémique, il en fait le point de départ pour l’exploration d’un espace fondamental inédit. Le résultat est un texte à la fois perspicace, marquant et inspirant.

Prix public : 5 euros

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MICHEL BERGER

L’Intelligence Artificielle (I.A.) est le sujet du moment, un sujet incontournable et en prise directe avec la réalité, y compris dans la situation sanitaire actuelle. L’I.A. est déjà là… Elle pose la question, sans doute pour la première fois en des termes forts, de la place de l’humain ? Il ne s’agit plus, aujourd’hui, de se demander s’il y a opportunité à introduire ces techniques dans le fonctionnement de sa vie. Il nous faut découvrir l’Intelligence Artificielle. Elle est là pour nous simplifier la vie et nous faire gagner du temps et de l’énergie. Comment vivre cette transition ? Michel BERGER nous fait parcourir tout un pan économique de la révolution numérique actuelle et future.

Michel BERGER. Né à PARIS, diplômé de l’EDC, école de commerce. 40 ans de vie professionnelle, 50 ans de bénévolat, dont 32 ans Conseil en communication, spécialiste de l’accueil et du téléphone en B to B.

Prix public : 5 euros

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ITXARO BORDA

Quoi de plus naturel qu’une bonne averse. Elle nous oblige à chercher un abri, à ouvrir le parapluie, à remettre nos projets immédiats en question. On ferme les yeux et on entend les gouttes tomber sur le toit : un cœur qui bat résonne au-dessus de nos têtes. Nous avons pourtant du mal à apprécier la pluie à sa juste valeur, bienfaitrice universelle et source de vie pour la terre. 

Itxaro Borda (1959, Bayonne) auteure en langue basque nous parle de la pluie comme d’une amie proche, une confidente qui écoute nos peurs et multiplie nos sensations de plaisir. Elle nous offre ici un texte plein de malice et de poésie, de réflexions et de références, pour nous faire aimer la pluie et l’accepter dans la diversité de ses jeux liquides, au-delà de nos préoccupations maussades. 

Née à Bayonne en 1959, Itxaro Borda a une formation d’historienne. Elle a été postière durant sa vie active. Écrivaine prolifique en langue basque, elle est auteure de romans, d’essais, de textes de chansons et d’articles dans de nombreux journaux en euskara. Elle a aussi participé à la création de la revue Maiatz dans les années 1980. 

Prix public : 5 euros

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SARAH DARS

Nokhoï est le monologue d’un chien. D’un chien pensant et errant qui suit les vicissitudes d’une vie nomade, dans la Mongolie profonde. Un chien qui observe, qui s’attarde aux situations, comme le ferait un vieux sage. Mais il est un viverrin, très conscient de la beauté rare de sa fourrure, du privilège qu’elle lui confère. Un peu vaniteux donc, assez égoïste, opportuniste. On dirait que Nokhoï se prend pour un philosophe réincarné. Il ratiocine, du latin ratiocinari : calculer, raisonnant avec une subtilité excessive, selon la définition. Il ratiocine sur tout et rien. Les faits et les méfaits de Staline – son idole –, les abus de ses maîtres, ou les simagrées des chamanes. D’un bout à l’autre de son récit, sa réflexion canine est implacable, d’autant qu’il est, Nokhoï, en viverrin à la fourrure dense et au minois masqué de noir, doté à s’y méprendre, des facultés d’un homme pensant et aussi de ses défauts.

Sarah Dars qui a couru le monde, essentiellement l’Inde du Sud et la Mongolie, a publié chez Philippe Picquier une série de romans qualifiés de policiers ethnologiques, où se croisent à la fois l’intrigue et les hautes traditions de l’Orient, sur fond de paysages aux multiples splendeurs.

Prix public : 5 euros

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KIM PASCHE

Kim Pasche est un trappeur. Un anthropologue expérimental. Plus exactement un gardien des savoirs ancestraux. Originaire de Moudon en Suisse, il vit entre la Drôme et le Yukon, dans le Canada profond. Sa fascination pour les peuples racines l’initie à une vie proche de l’homme magdalénien. Il taille le silex, chasse à l’arc, fait son feu à l’étincelle de la roche frottée et se nourrit de la nature sauvage. Et il court le caribou aux côtés d’un indien Gwich’in. À la lisière du monde, je m’étais arrêté témoigne d’un grand retour, d’une mémoire exhumée. D’un sens nouveau de l’être. D’une volonté forte de vivre une autre vie. D’y adhérer, par la quête et la conscience d’un accord profond, entre soi et la nature.
Kim Pasche est auteur de : Arts de vie sauvage et gestes premiers aux éditions de Terran ; et de : L’endroit du monde en quête de nos origines sauvages chez Arthaud.

Prix public : 5 euros

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PIOTR PLAUSZEWSKI

Le temps d’une vie de Piotr Plauszewski invite à une réflexion sur les âges de la vie. De l’enfance à l’âge d’homme, jusqu’aux fins dernières. De l’instant où on naît à celui où on n’est plus, cheminant entre l’un et l’autre. Une réflexion en alerte, sur les tribulations sentimentales et les séparations, jusqu’à devenir un somnambule de la vie. En même temps, il tente de répondre aux questions qu’on se pose sur notre condition, avec conscience (sagesse ?) pour échapper à la fatalité de vivre. Ainsi qu’à celle des fins dernières.

Piotr Plauszewski est auteur de récits (Gallimard) et d’essais (Indigène éditions, Petra, Bartillat). Il est considéré par certains comme un philosophe méconnu, par d’autres comme un clandestin de la pensée. Il vient de publier aux Éditions Zortziko : Lettre de guerre à V. Poutine.

Prix public : 5 euros

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ISABEL GUTIERREZ

Mater Alegria est un hommage aux mères qui traversent les temps et les lieux, ces mères qui ont été, celles qui sont aujourd’hui. Si depuis toujours la figure maternelle fait, comme à son corps défendant, naître littérature, représentations, réflexions et discours, la question de la maternité est aujourd’hui éminemment politique.
À travers ses propres souvenirs et dans une conversation avec d’autres paroles d’écrivains, Isabel Gutierrez invite le lecteur à une méditation profonde et poétique sur le sens même de cette expérience. Elle montre combien joie, confiance et puissance sont à la fois la source et le merveilleux cadeau de la maternité.

Isabel Gutierrez habite au cœur du massif de la Chartreuse, en Isère. Elle enseigne le cinéma et la littérature à Grenoble. Elle est l’autrice d’un premier roman, Ubasute, aux Éditions de La fosse aux Ours.

Prix public : 5 euros

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MAÏLYS KHIDER

Le 17 novembre 2018, date de la première manifestation des Gilets jaunes, le gouvernement ouvrait une séquence sanglante. Usage d’armes de guerre sur le peuple, mutilés tombés dans l’oubli, justice instrumentalisée, méprisante propagande médiatique. Quatre ans plus tard, le constat est amer : notre liberté de manifester a été affectée durablement. Alors que le massacre social suit son cours, oserons-nous retourner en masse dans la rue, au péril de nos vies ? Ou la répression a-t-elle eu raison de notre capacité de révolte?

Maïlys Khider est journaliste et autrice du livre, « Médecins cubains : les armées de la paix » (LGM, 2021). Elle écrit pour Le Média, Reporterre, Blast, Le Monde diplomatique et d’autres, au sujet de la santé, des excès du néolibéralisme, ou encore du féminisme.

Prix public : 5 euros

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PJ RAVAIL

Dans Condamnés à être libres, écrit en 2021 (mais dont l’actualité ne fait pas défaut), l’auteur répond à l’une de ses anciennes élèves de lycée qui sombre dans l’angoisse de l’avenir. Plutôt que d’apporter des éléments concrets sur d’éventuels remèdes, il tente de mettre en lumière certains mécanismes de conditionnement mental qui façonnent chaque individu et les outils qui en sont à l’origine. Il s’agit là d’une tentative d’un monde alternatif où l’homme n’occupe pas la place qu’on lui attribue d’ordinaire.

P.J. Ravail s’exerce à un regard aussi lucide que possible sur l’homme et son monde, un regard visionnaire, grâce à l’étude assidue de la théorie critique. Condamnés à être libres déroule le fil d’une pensée selon laquelle les virus les plus dangereux sont d’ordre psychologique.

Prix public : 5 euros

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COLLECTIF BRING'ELLES

Devenir mère : une rencontre, un défi est un témoignage vibrant, à plusieurs voix, de jeunes mères qui racontent ce qu’elles ont ressenti et vécu de l’enfant à naître, pendant la longue attente, puis lorsque l’enfant paraît. Une relation de nature pas si évidente que ça... Qu’est-ce que devenir mère en ce 21e siècle et comment le vivre au-delà de l’idée qu’on s’en fait ? En quoi est-ce un défi ? Chacune cherche à savoir. La mère serait-elle initiée par l’enfant, ou bien la vie en décide-t-elle, malgré les contraintes de la maternité et la possibilité de s’y soustraire ? Devenir mère : une rencontre, un défi tente d’y répondre.

Prix public : 5 euros

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KATTALIN DALAT

Chaque année, des milliers de voyageurs viennent dans le désert pour retrouver l’instant présent, le feu de bois, l’instinct nomade. Ils oublient leurs montres en un coucher de soleil, puis repartent vers leur futur. Qu’ont-ils traversé, vraiment ? Qui sont ces hôtes habillés en bleu qui ont remis les pendules à l’heure quand eux-mêmes n’ont aucun futur où « rentrer » ? C’est quoi, l’instant présent ? La montre dans le sable raconte une histoire engloutie, celle de Moon, celle de Louaï et sans doute de bien d’autres gens, disparus quelque part dans ce monde.

Née en 1982 en région parisienne, Kattalin Dalat a grandi au Pays Basque. Elle exerce durant 17 ans les métiers de chargée de communication, correspondante de presse et écrivain public. Passionnée par les cultures du monde, les envers du décor, le Sahara, elle décide en 2022 de mener une vie nomade et de se consacrer à l’écriture.
 

Prix public : 5 euros

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EUGÈNE GREEN

Qu’est-ce que le silence ? Pourquoi notre époque semble le fuir, et même le redouter, comme autrefois on craignait le Diable? Le silence est pourtant le commencement : du monde, de la parole, des relations humaines. Il en marque aussi la fin, mais avec la promesse d’un retour, car dans le silence où tout meurt, tout peut recommencer. La crise de l’homme contemporain, ne serait-ce, après tout, qu’une tentative frénétique d’oublier le silence ?
Eugène Green est cinéaste et écrivain. Ses films les plus récents sont Attarabi et Mikelats (2021) et Le Mur des morts (2022). Ses derniers livres sont des romans : Moines et chevaliers (Éditions du Rocher 2020) et Le Partage des eaux (Éditions Arteaz 2023) ; un essai : En faisant, en trouvant, notes sur la poésie (Éditions Exils 2022) et un recueil de poèmes : En glanant dans les champs désolés (Éditions Champ Vallon 2023).
 

Prix public : 5 euros

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